LE MOT DU PRESIDENT

Et le temps passe…

Et les riverains de la zone s’inquiètent …

Toujours pas d’informations précises, de dossiers sérieux…

Sauf deux peut-être ?

  • La commune de Bazouges la Pérouse a voté en décembre 2021 pour un nouveau parc, au nord de celui de l’actuel , avec deux éoliennes de 180 mètres .
  • Au prix des constructions à la sortie des pales, il convient d’ajouter un surplus, payé par le consommateur, le coût du raccordement est estimé par RTE, pour l’instant à 8 milliards pour l’offshore d’ici à 2035 …..

Bonne année 2022, portez vous bien. Franck MELIN.

Zone avec les deux précédentes déjà installées

Bretagne. Les éoliennes accusées de tuer les chauves-souris, des associations s’inquiètent Source Ouest-France Laetitia JACQ-GALDEANO

Selon huit associations de protection de l’environnement du Grand Ouest, il y a urgence à agir. Des études sur la mortalité des chauves-souris dans des parcs éoliens de Loire-Atlantique font état de la mort de 650 noctules communes en dix ans. Alors que l’État met le turbo sur l’éolien terrestre, les associations réclament davantage d’obligations pour l’industrie de l’éolien terrestre.

Les éoliennes seront-elles responsables de la disparition « à court ou moyen terme » de la noctule commune, cette espèce répandue de chauve-souris ? C’est ce qu’assurent les associations France nature environnement, Bretagne vivante, Agir pour la biodiversité (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie), les groupes mammalogiques bretons et normands et Chiroptères des Pays de la Loire.

Alors que l’État veut mettre le turbo sur le développement de l’éolien terrestre en recensant les zones favorables à l’implantation de parcs, ces huit associations de protection de l’environnement demandent à la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, de prendre des mesures de sauvegarde des chauves-souris. Elles réclament notamment un bridage plus important (l’arrêt) des éoliennes, l’obligation pour tous les parcs de l’obtention de dérogation de destruction d’espèces protégées et l’interdiction des éoliennes à faible garde au sol (distance entre le bas des pales et la terre), inférieures à 30 mètres de haut.

Pour ces associations, il y a urgence. Une synthèse des études de suivi de mortalité réalisées dans les parcs éoliens de Loire-Atlantique met en évidence la mort de 5 000 chauves-souris (et onze espèces) en dix ans. Les petits mammifères ne résisteraient pas aux collisions avec les ailes des éoliennes et à la forte modification de pression autour des pales en mouvement. Principales victimes de cette hécatombe ? La pipistrelle et la noctule commune, une espèce classée vulnérable sur la Liste rouge des espèces menacées en France. « 650 d’entre elles ont été tuées en dix ans par les éoliennes ligériennes alors que la population départementale connue n’atteint que 450 individus », font valoir les associations dans un communiqué.

 

Pourtant « favorables au développement des énergies renouvelables », elles sont d’autant plus inquiètes qu’elles jugent les éoliennes nouvelle génération plus meurtrières encore pour les chauves-souris. Sur ces nouvelles machines, la garde au sol est beaucoup plus faible, de l’ordre de 10 m.

Rentabilité des parcs

 

Après les espèces de haut vol (comme la noctule commune), « la quasi-totalité des espèces de chauves-souris pourrait, du coup, être concernée par les collisions », s’alarment les associations qui s’appuient sur les premiers cas de mortalité de murin de Natterer recensés dans les parcs ligériens. « Ce que l’on fait aujourd’hui notamment en termes de bridage d’éoliennes n’est pas suffisant, indique Thomas Le Campion, du Groupe mammalogique breton. Il faudrait que ce soit systématisé. L ’allongement de la durée de bridage d’une éolienne pèse directement sur la rentabilité d’un parc. Certaines de nos demandes vont sûrement gêner les objectifs de l’État, mais l’éolien est une énergie censée être propre et vertueuse. Il ne faudrait pas que ce soit au détriment de la biodiversité ».